
« Un stratège doit penser en termes de paralysie, et non de meurtre. Et même au niveau moins élevé de l’art de la guerre, un homme tué n’est qu’un homme en moins, tandis qu’un homme démoralisé véhicule les germes de la peur et est capable de répandre une épidémie de panique.
Au niveau le plus élevé de l’art de la guerre, les impressions ressenties par l’esprit du chef adverse peuvent annuler la capacité de combat de ses troupes. Et, sur un plan plus élevé encore, les pressions psychologiques effectuées sur le gouvernement d’un pays peuvent suffire à tarir tous les moyens de guerre à leur source, de même qu’une épée tombe naturellement d’une main paralysée. »
Basil H. Liddell Hart, Stratégie
Elie Khoury, La Gerap+